Cela fait une semaine que je suis au Guatemala et je me suis tellement amusé que j’ai l’impression d’avoir déjà fait 3 voyages différent: visite d’Antigua, l’ascension du Volcan Acatenango et puis maintenant El Paredon. Consirant qu’il me reste encore un autre deux semaines avec beaucoup d’expérience à vivre et d’endroit à visiter, cela me rend bien heureux.
La plage d’El Paredon
Lorsque j’ai réservé mes billets d’avion pour le Guatemala , il y a plus de six mois, je m’étais dit que je pourrais aller passer le temps des fêtes au chaud plus près de l’équateur et loin de l’hiver canadien. Ce que je ne savais pas à ce moment c’est qu’à plusieurs des endroits au Guatemala pendant l’hiver il fait plutôt froid. C’est pour ça que lorsque j’ai entendu qu’il y avait une belle plage à visiter au Guatemala où il faisait proprement chaud, je n’ai pas hésité à l’ajouter à mon itinéraire.
Cette plage, elle se trouve à El Paredon, une petite communauté avec des routes de terre sablonneuse sur le bord de l’océan Pacifique à environ deux heures d’Antigua. C’est une plage de sable noir à cause de tous les volcans avoisinants.
Paredon Surf House
Je suis resté à Paredon Surf House. Un magnifique endroit donnant sur la plage. Pour le prix de 28$ américain, j’avais un lit dan d’un dortoir à partir duquel je pouvais apercevoir l’océan. De plus, tous les déjeuners et soupers étaient inclus. À tous les il y a un souper de style familial où tout le monde mange à la même heure (19h) autour d’une grande table commune. Cela donne l’opportunité à tout le monde d’apprendre à se connaitre et à partager leurs histoires de voyage.
Dès mon premier jour, je me suis loué une planche de surf afin de renouer avec ce sport. J’étais content de n’avoir pas complètement perdu les leçons que j’avais apprises pendant mon cours de surf au Costa Rica. À plusieurs reprises, j’ai réussi à me lever et rester sur la planche. Lorsque je réussissais l’exploit de me lever sur la planche propulsée par une vague en mouvant, je ressentais un sentiment de plaisir indescriptible, que seul un autre surfer peut comprendre — comme diraient certains.
Mes journées à El Paredon étaient généralement passées à déjeuner sur le bord de la piscine et à faire du surf en avant midi. Trouver un endroit pour diner. Relaxer en après-midi pendant que le soleil était à son plus fort, puis retourner faire du surf à nouveau vers 15h ou 16h, alors que la chaleur devenait plus clémente. À 17h c’était alors l’heure de la bière prise sur la plage à admirer parmi les plus spectaculaires couchers de soleil qu’il est possible de voir. Et à 19h c’était l’heure du souper communautaire.
Parfois, certains d’entre nous allaient boire un verre à l’hostel voisin, Driftwood, un hostel similaire à Paredon Surf House, mais beaucoup plus axé sur le party, avec un bar dans la piscine et sur le toit. Certaines soirées se finissaient finalement autour d’un feu sur la plage avec le son des vagues en arrière-plan.
Le lendemain matin le fort soleil matinal nous réveillait assez tôt et une nouvelle journée recommençait avec un “horaire” similaire.
Un après-midi, avec une voyageuse américaine nous avons payé un chauffeur de bateau pour nous amener dans la
rivière de ‘mangroves’ où il est possible d’observer des gigantesques tortues de mer venue sur la côte pour vendre leurs œufs. Elles se montraient habituellement seulement le bout de la tête, mais c’était intéressant à voir. Sur le retour le chauffeur s’est arrêté pour nous montrer une ferme de sel de mer. Le chauffeur m’a même laissé conduire le bateau pendant un long bout sur le retour.
Les au revoir en voyage
El Paredon aura donc été un superbe ajout à mon voyage au Guatemala! En regardant les photos sur Instagram, je savais que c’était bien, mais la réalité était encore plus extraordinaire que je pouvais imaginer.
Bien sûr, beaucoup de ce qui a rendu l’expérience si extraordinaire ce sont les gens que j’y ai rencontrés. Cela est toujours un peu triste quand vient le temps de dire au revoir, mais au fil de mes voyages j’ai appris à moins me laisser affecter par ces séparations fréquentes et à plutôt profiter au maximum des moments passés en compagnie de personnes extraordinaires. Des personnes qui étaient pourtant de purs inconnus quelques journées auparavant (et qu’on ne reverra peut-être jamais), mais avec qui nous avons vécu parmi les plus belles expériences de nos vies. Dans ce type de relations éphémères, tout est dans le moment présent.
Je me dirige maintenant vers le lac Attitlan, dont les gens parlent de sa beauté avec tant d’enthousiasm. Je m’en vais y suivre des cours d’espagnol et rester en homestay avec une famille guatémaltèque. C’est donc un autre voyage qui commence pour moi.
